SEINE-ET-MARNE : LA RAFFINERIE DE GRANDPUITS VERS LA RECONVERSION
Les syndicats s’y attendaient depuis plusieurs mois. L’unité de raffinage de Grandpuits, ainsi que le dépôt associé de Gargenville dans les Yvelines vont cesser leurs activités dès l’année prochaine. Total entend y mener un projet d’envergure tourné vers le développement durable, comme le précise Bernard Pinatel, le directeur général de la branche « raffinage-chimie » du groupe. […]
Les syndicats s’y attendaient depuis plusieurs mois. L’unité de raffinage de Grandpuits, ainsi que le dépôt associé de Gargenville dans les Yvelines vont cesser leurs activités dès l’année prochaine. Total entend y mener un projet d’envergure tourné vers le développement durable, comme le précise Bernard Pinatel, le directeur général de la branche « raffinage-chimie » du groupe.
« Avec la reconversion industrielle de la raffinerie de Grandpuits en une plateforme zéro pétrole tournée vers des énergies d’avenir dans le domaine de la biomasse et de l’économie circulaire, Total démontre son engagement dans la transition énergétique et réaffirme l’ambition du Groupe d’atteindre la neutralité carbone en Europe d’ici 2050 », explique-t-il. « Grandpuits restera un site industriel majeur qui s’appuiera sur le savoir-faire et la compétence de ses équipes, et dans lequel nos entreprises partenaires auront également toute leur place. »
Le pétrolier a indiqué que cette reconversion n’entraînerait aucun licenciement, néanmoins sur les 400 postes que comptent les deux sites franciliens, seuls 250 seront maintenus et les 150 autres feront l’objet de départ à la retraite volontaire ou de mobilités internes. « Total et la région Île-de-France envisagent de mener une action en faveur de l’accueil d’autres industries sur le foncier qui sera rendu disponible sur le site de Grandpuits et dans les zones d’activités proches des sites de Grandpuits et Gargenville. »
En investissant 500 millions d’euros, Total va bâtir trois pôles à la place de la raffinerie seine-et-marnaise : une unité de biocarburants d’une capacité de traitement de 400.000 tonnes par an, une usine de bioplastiques et la première usine de recyclage chimique des plastiques en France. Elle y construira, par ailleurs, deux centrales photovoltaïques.
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