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SEINE-ET-MARNE : LE DÉPARTEMENT ÉLARGIT L’AIDE AUX COLLÉGIENS POUR LA CANTINE

L’inflation actuelle fait sérieusement grimper les coûts des repas servis dans les cantines scolaires. Pour éviter de pénaliser les familles, dont le budget est lui aussi affecté, le conseil départemental a décidé non seulement qu’à la rentrée, le tarif de la cantine ne serait pas augmenté, mais aussi d’aider davantage de collégiens.

CantiNéo, le dispositif départemental d’aide aux familles les moins aisées pour supporter le prix des repas, profitait déjà  à près de 9 000 collégiens. Il leur permet de bénéficier d’un rabais de 1 euro à 2,21 euros sur chaque repas. Les familles concernées y ont droit en fonction du quotient familial, calculé à partir des revenus du foyer et du nombre de personnes à charge. 

Le département a donc décidé d’élargir cette aide, en ajoutant une tranche de quotient familial. Ainsi, en septembre prochain, près de 5 000 élèves supplémentaires auront droit à cette aide. Au total, 13 712 collégiens bénéficieront de CantiNéo, ce qui représente 28 % de l’ensemble des élèves demi-pensionnaires, dans les établissements gérés par le Conseil départemental de Seine-et-Marne. Le dispositif verra donc son budget annuel augmenter d’environ 500 000 euros, pour atteindre 2,5 millions d’euros. 

Les repas des collégiens profitent, par ailleurs, d’une substantielle aide globale. Le conseil départemental a en effet décidé d’en bloquer le prix. Celui-ci n’excédera pas 4,38 euros, alors que son coût tend à se rapprocher des 10 euros.              

Dans les écoles communales 

Le problème est identique dans les cantines des écoles primaires, qui, elles, dépendant des communes. Celles-ci réagissent en ordre dispersé. En voici deux exemples totalement opposés. A Montereau-Fault-Yonne, ville de 19 000 habitants et l’une des moins riches de Seine-et-Marne, la municipalité a décidé de laisser le prix du repas à 1 euro.

De même pour le petit-déjeuner, qu’elle propose du fait que nombre d’écoliers arrivaient le matin le ventre vide. Le maire ne veut pas répercuter sur « les familles déjà en grande difficulté financière » les conséquences de la crise. Mais pour faire face à la dépense, il demande une aide à l’Etat, faute de quoi il sera contraint de réduire d’autres budgets. 

A Saint-Germain-sur-Morin, bourgade résidentielle de 3 800 habitants à 10 km au sud de Meaux, la municipalité a décidé, selon une information du « Parisien » d’augmenter les tarifs de la cantine et du centre de loisirs… de 190 %, à partir de la rentrée prochaine. Le maire divers droite dit ne pas avoir d’autres choix pour faire face à l’envolée des coûts et aux déficits qui se sont creusés ces dernières années. Ce qui pour un écolier pourrait représenter une augmentation de 100 euros par mois. Les parents ont déjà lancé une pétition pour faire revenir le conseil municipal sur sa décision, mais le maire a dit qu’il ne cèderait pas. Il a seulement consenti à étudier une dégressivité des tarifs à partir du 2ème enfant scolarisé.     

Crédit photos: SDI Productions – GettyImages.

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