SEINE-ET-MARNE : LE MASSIF DE FONTAINEBLEAU DANS LA CONTINUITÉ
Jusqu’en 2024, l’animation conjointe du réseau européen Natura 2000 du massif forestier de Fontainebleau, dont il fait partie depuis 2004, va être à nouveau confiée à l’association des naturalistes de la vallée du Loing (ANVL) et à l’Office national des forêts (ONF). La décision a été validée par le comité de pilotage présidé par Frédéric […]
Jusqu’en 2024, l’animation conjointe du réseau européen Natura 2000 du massif forestier de Fontainebleau, dont il fait partie depuis 2004, va être à nouveau confiée à l’association des naturalistes de la vallée du Loing (ANVL) et à l’Office national des forêts (ONF). La décision a été validée par le comité de pilotage présidé par Frédéric Valletoux, le maire de la ville.
Le binôme a pour objectifs, notamment, d’agir en faveur des habitats et des espèces spécifiques, d’améliorer les connaissances naturalistes et de sensibiliser les acteurs locaux aux enjeux de la biodiversité. « Représenté par un ensemble d’espaces naturels, le réseau s’attache à protéger les habitats comme les espèces animales et végétales rares ou menacées à l’échelle européenne. Il vise aussi une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les activités humaines », rappelle le comité de pilotage.
« Par exemple, les landes et pelouses sèches sur le massif de Fontainebleau s’embroussaillent lorsqu’elles ne sont pas entretenues, alors qu’elles hébergent des oiseaux menacés en Île-de-France comme la Fauvette Pitchou. Ce petit passereau se reproduit uniquement en milieu non boisé ; sa reproduction devient impossible si le milieu se boise. D’après une étude réalisée en 2019 par les équipes de l’ONF et de l’ANVL, il reste aujourd’hui moins de trente couples avérés sur le massif de Fontainebleau, seul en Île-de-France où l’espèce subsiste toujours. La conservation des landes constitue donc une priorité forte car la survie de cet oiseau en « danger » en dépend. »
Le maintien des zones humides figure aussi parmi les priorités des naturalistes. Les mares, les marais et les tourbières jouent un rôle essentiel dans la régulation de la ressource en eau, particulièrement, dans les épisodes de sécheresse ou de crue, et méritent une attention particulière puisqu’elles abritent une biodiversité animale intrinsèque comme les amphibiens ou les libellules.
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