SEINE-ET-MARNE : LE PAYS DE MEAUX EN GUERRE CONTRE LES DÉPÔTS SAUVAGES
Le problème est récurrent en Île-de-France et il s’est même accentué ces derniers mois à la suite de la fermeture des déchèteries lors des périodes de confinement, provoquant l’exaspération des maires souvent impuissants face à ces actes d’incivilité. Chemins vicinaux, surfaces boisées, bordures des routes départementales servent ainsi de décharges à ciel ouvert à des […]
Le problème est récurrent en Île-de-France et il s’est même accentué ces derniers mois à la suite de la fermeture des déchèteries lors des périodes de confinement, provoquant l’exaspération des maires souvent impuissants face à ces actes d’incivilité. Chemins vicinaux, surfaces boisées, bordures des routes départementales servent ainsi de décharges à ciel ouvert à des personnes mal intentionnées qui abandonnent leurs encombrants sans vergogne.
Dernier exemple en date : Longperrier, commune de la communauté d’agglomération de Roissy Pays de France. Dans les colonnes du Parisien, en date du 30 décembre, le maire Michel Mouton a fait part de son ras-le-bol face au milliers de mètres-cubes de détritus qui s’amoncellent, jour après jour, le long des chemins communaux. D’autant qu’à l’indignation des élus s’ajoute souvent le sentiment d’impunité des contrevenants.
La communauté d’agglomération du Pays de Meaux (CAPM), elle aussi victime de ce phénomène, a décidé d’investir, quant à elle, dans une trentaine de caméras « high-tech ». Mises en service cette année, elles seront prêtées aux communes de l’agglomération. Ce dispositif est destiné à prendre en flagrant délit les personnes indélicates. La collectivité territoriale présidée par Jean-François Coppé compte aussi sur l’effet dissuasif pour éradiquer ces dépôts anarchiques. Chaque année, le coût du ramassage des quelques 700 tonnes d’ordures laissées en pleine nature s’élève à près de 150 000 euros pour la CAPM.
Vous souhaitez vous exprimer sur un sujet ?