SEINE-ET-MARNE : LE PLAN DE RELANCE PROFITE AUSSI AUX FORCES DE L’ORDRE

C’est un programme de réhabilitation sans précédent. Le ministère de l’Économie, des finances et de la relance ainsi que le ministère délégué aux Comptes publics ont lancé une large consultation pour engager la transition énergétique des bâtiments publics de l’État. Souvent qualifiés de « parents pauvres » en matière d’équipements, les groupements de gendarmerie et les services de la police nationale, placés sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, vont bénéficier, eux aussi, de ce programme national d’envergure. L’objectif est simple : offrir aux forces de l’ordre un environnement de travail décent.

« Ces investissements pour la modernisation des bâtiments permettront notamment de rénover les écoles de la gendarmerie et de la police : l’École de Gendarmerie – Centre national de formation à la sécurité routière (CNFSR) – de Fontainebleau et l’École nationale supérieure de la police (ENSP) de Cannes-Écluse pour un montant global de 1.811.085 euros, mais également d’effectuer des travaux d’entretien à la brigade motorisée de la gendarmerie de Meaux pour un montant de 336.000 euros », précise la préfecture de Seine-et-Marne.

« Outre une amélioration des conditions de travail des forces de l’ordre, ces investissements représentent un levier important de soutien au secteur économique local, dans une période où l’activité est fortement impactée par la crise sanitaire. » À Cannes-Écluse, les travaux de rénovation vont porter sur le remplacement des fenêtres des bâtiments administratifs de l’ENSP ainsi que sur le renforcement de l’isolation thermique. Même opération pour la gendarmerie de Meaux. Le CNSFR de Fontainebleau va bénéficier, quant à lui, de la rénovation « des façades des deux bâtiments qui présentent un état d’usure avancé ».