SEINE-ET-MARNE : LES ATELIERS BABOUOT, ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ
Ce qui lui a permis de se diversifier dans un secteur où la concurrence étrangère fait rage. Malraux, Aragon, Goethe ou Kafka, tous ces auteurs classiques ont un point commun : les Ateliers Babouot, installés à Lagny-sur-Marne. Depuis 1933, l’entreprise francilienne fondée 10 ans plus tôt est l’unique relieur de la prestigieuse collection de la […]
Ce qui lui a permis de se diversifier dans un secteur où la concurrence étrangère fait rage.
Malraux, Aragon, Goethe ou Kafka, tous ces auteurs classiques ont un point commun : les Ateliers Babouot, installés à Lagny-sur-Marne. Depuis 1933, l’entreprise francilienne fondée 10 ans plus tôt est l’unique relieur de la prestigieuse collection de la Pléiade, éditée par Gallimard. Reliure souple en cuir pleine peau, dorure à l’or fin, papier « bible » de 36 grammes, impression en caractères Garamond, les 35 salariés, tels des orfèvres, perpétuent ainsi la tradition de la « Rolls-Royce de l’édition ».
L’entreprise, désormais dans l’escarcelle du groupe Partenaires-Livres, confectionne, toujours de manière artisanale, d’autres ouvrages de « haute tenue » comme le Bottin mondain ou le Who’s Who. Néanmoins afin de faire face à la concurrence étrangère et d’anticiper d’éventuels aléas économiques, les Ateliers Babouot et son gérant, Michel Jeandel, ont souhaité opérer une diversification de leurs activités.
« Quand, à l’été 2020, Michel Jeandel voit passer l’annonce de l’appel à projet PM’up Relance industrie de la région Île-de-France, il saisit l’opportunité. Cet appel à projets vise à accompagner les entreprises dans des relocalisations, implantations ou transformations de sites, tout en contribuant à créer ou maintenir des emplois en Île-de-France », explique le site internet des Chambres de commerce et de l’industrie. À hauteur de 50 % de l’investissement, le fonds de soutien lui permet de boucler un prévisionnel à 1,6 millions d’euros.
Grâce à ce fonds de relance, l’entreprise seine-et-marnaise a pu agrandir ses locaux et proposer « de nouvelles prestations de reliure grâce à de nouveaux équipements ». Tout en faisant valoir le « made in France ».
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