SEINE-ET-MARNE : TRILPORT S’ENGAGE PLUS ENCORE DANS LA TRANSITION NUMÉRIQUE
Située à proximité de Meaux, la commune de 5000 habitants a reçu pour la troisième année consécutive la plus haute distinction de l’association Villes Internet. Sous l’impulsion de son maire, Jean-Michel Morer, elle va expérimenter pendant un an une plateforme mutualisée de participation citoyenne baptisée Purpoz.
La crise sanitaire a révélé le besoin impérieux de développer de nouveaux usages de l’outil numérique, notamment avec la généralisation du télétravail. Il en est de même dans les relations entre les collectivités territoriales et les citoyens puisque les mairies, en particulier dans les zones à caractère rural, ont concentré bon nombre d’initiatives pendant cette période.
Depuis quelques années, la ville de Trilport fait figure de précurseur en matière de développement numérique.
Arborant fièrement les cinq arobases décernés par l’association Villes Internet, la cité francilienne – entièrement équipée de la fibre – a, par exemple, sécurisé toutes les connexions municipales en Fiber to the office (FTTO).
« Depuis la crise sanitaire, la connexion à la mairie est une véritable ligne de vie pour les usagers. Pas question qu’elle tombe en panne », explique Jean-Michel Morer (DVG), le premier magistrat de la ville et également référent numérique de l’Association des petites villes de France (APVF), dans un article au journal Les Échos.
Faciliter la participation citoyenne
Dans le cadre de l’appel à projet national « Petites villes de demain », la commune de Seine-et-Marne a été retenue pour tester une plateforme mutualisée de participation citoyenne. Déployé par la société parisienne Cap Collectif, ce nouvel outil dématérialisé, dénommé Purpoz, va lui permettre d’accéder à plusieurs fonctionnalités : la consultation, le questionnaire, la boîte à idées, le débat, la votation, la carte participative, la mise en relation participative, la pétition, l’appel à projet et le budget participatif.
« L’objectif n’est pas d’utiliser obligatoirement les dix, mais de commencer à expérimenter une, deux, trois fonctions afin d’avoir un retour d’expérience et de juger du bien fondé et du périmètre d’utilisation de cette plate forme », explique l’association Villes Internet.
Si l’expérience s’avère concluante, l’usage de ce nouvel outil pourrait consolider durablement le lien entre collectivités et administrés.
Crédit photos: Everything possible- Adobestock.
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