SEINE-ET-MARNE : VERS LE DÉPART D’UN MILLIER DE SALARIÉS À DISNEYLAND PARIS
Le 30 septembre dernier, Walt Disney avait fait savoir qu’il allait licencier près de 30 000 collaborateurs dans ses parcs d’animation outre-Atlantique, conséquences de la crise de la Covid-19. Cette nouvelle faisait craindre le pire à Chessy où les représentants syndicaux redoutaient un scénario à l’américaine. Lourdement impacté, lui aussi, par les mesures sanitaires, le […]
Le 30 septembre dernier, Walt Disney avait fait savoir qu’il allait licencier près de 30 000 collaborateurs dans ses parcs d’animation outre-Atlantique, conséquences de la crise de la Covid-19. Cette nouvelle faisait craindre le pire à Chessy où les représentants syndicaux redoutaient un scénario à l’américaine. Lourdement impacté, lui aussi, par les mesures sanitaires, le premier parc d’attractions européen a trouvé un accord avec les organisations représentatives au prix d’un mois de négociations.
Selon l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), cet accord porte sur une rupture conventionnelle collective (RCC) qui prévoit « un nombre maximal de départs envisagés de 1.052 salariés ». Cette procédure devrait amener la suppression minimale de 452 postes. « L’entreprise s’engage dans l’accord qu’aucun licenciement économique ne pourra se faire jusqu’en 2023 sur toute l’entreprise, garantissant et préservant l’emploi pour tous les salariés restants. Le départ des salariés sera fait uniquement sur la base du volontariat. »
Premier employeur de Seine-et-Marne avec plus de 14 500 salariés en CDI, Disneyland Paris recourt actuellement à l’activité partielle de longue durée, procédure pour laquelle les syndicats et la direction ont trouvé, là aussi, un terrain d’entente. La réouverture du site n’est pas prévue avant la mi-février, dans le meilleur des cas.
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