SEXISME : JULIEN ODOUL CRÉE ENCORE LA POLÉMIQUE

Lors d’un débat télévisé dont seules les chaînes d’information en continu ont le secret, le conseiller régional de Bourgogne-franche-Comté a lâché un « Je ne suis pas blonde moi ! » à son homologue d’Île-de-France, Florence Portelli. Une réflexion qui a provoquée chez la représentante des Républicains (LR), stupéfaction et colère.

Cette dernière n’a cependant pas manqué de lui rappeler que la présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, était elle-aussi… blonde. En revanche, peu de réactions se sont faites entendre sur le plateau.

La polémique a vite enflammé les réseaux sociaux et les invectives se sont poursuivies sur Twitter. « Indignée par le sexisme de Julien Odoul, responsable du RN, qui nous rappelle le vrai visage de l’extrême-droite rétrograde et misogyne ! Cautionnez-vous ces propos Marine Le Pen et Jordan Bardella ? », a notamment écrit Florence Portelli.

Ce que Julien Odoul a dénoncé être « Une tentative de récupération bête et méchante de madame Florence Portelli qui ose transformer un trait d’humour populaire (souvent utilisé par les filles) en crime contre la condition féminine. Vos indignations capillotractées sont des combats de géants à l’ombre des pissenlits. »

Valérie Pécresse, entre soutien et récupération politique

De nombreuses personnalités politiques de droite comme de gauche ont affiché leur soutien à l’élue francilienne, condamnant les propos sexistes et méprisants du Sénonais. La présidente du conseil régional d’Île-de-France, Valérie Pécresse, a rapidement commenté l’incident rappelant au passage qu’elle était en campagne pour sa propre succession en Île-de-France… « La blonde surnom que longtemps mes adversaires de gauche m’ont donné… et pourtant, il y avait des « féministes » parmi eux ! Aujourd’hui c’est Florence Portelli qui est visée… par le RN ! Le sexisme en politique à la vie dure. »

Habitué aux sorties médiatiques, le chef de file RN aux prochaines élections régionales avait au début de l’année lancé de violentes critiques sur la politique industrielle conduite en Bourgogne-Franche-Comté qui avait provoqué une réponse énergique de la part de Marie-Guite Dufay.

C’est d’ailleurs lors d’une séance au conseil régional, en octobre 2019, que Julien Odoul s’était fait « connaître » du grand public en demandant à une accompagnatrice d’un groupe scolaire de « retirer son voile islamique» au nom des « principes laïcs » et de « la France des Lumières ». Créant quasi-instantanément une levée de boucliers de toutes parts.

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