gendarmes

Le procès du leader de l’UTS (Union des travailleurs de la santé) au sein de l’UGTG (Union général des travailleurs de Guadeloupe) a repris au tribunal de Pointe-à-Pitre. La défense joue la montre. Et pendant ce temps de nouveaux sabotages altèrent le fonctionnement de l’hôpital.

En l’espace de quelques semaines, les forces de l’ordre ont réussi à mettre fin aux barrages dans toute l’île. Dans le magazine La Voix du gendarme, le général William Vaquette, commandant des gendarmes de Martinique, explique la stratégie déployée en fonction des conditions rencontrées. Elle a notamment permis de tester avec succès un nouveau dispositif.

Des élus de premier plan, comme le président du conseil régional et le député de Pointe-à-Pitre-Les Abymes, ont pris la défense des membres des gangs accusés d’avoir trempé dans les violences urbaines et soupçonnés de racket. De même d’ailleurs que des responsables du collectif de lutte LKP-UGTG. Reste à savoir s’ils ont été manipulés ou s’ils s’en sont servi. A la justice de répondre.

De conférence de presse en opération escargot, les militants radicalisés de l’UGTG et de LKP tentent par tous les moyens de faire repartir le mouvement social. Ils vont jusqu’à traquer le directeur du CHU, tandis que des barrages coupent ça et là des routes au petit matin et prennent feu avant l’arrivée des pompiers.

La police municipale foyalaise n’est pas très à l’aise. Elle reste l’arme au pied et bras croisés depuis les évènements traumatisants de la crise sociale. C’est-à-dire depuis cinq semaines et demie. Au début, ils exerçaient un « droit de retrait ». Désormais, ils sont en grève.

Les barrages ne cessent de diminuer en nombre et en importance. Des renforts de gendarmerie à Saint-Martin ont permis d’apaiser la situation. Pour sa part, la justice met les bouchées doubles. On dénombre, depuis le début des violences urbaines, 148 interpellations, 70 comparutions et 64 condamnations.

Après deux nuits d’incidents créés par de jeunes manifestants, la ville a connu ce lundi 13 septembre, des heures agitées avec le blocage du pont Larivot et celui de l’ARS (Agence régionale de santé). Les manifestants anti pass sanitaire ont été repoussés par les forces de l’ordre.

Pas de semaine, sans que l’on annonce l’arrestation de trafiquants, le plus souvent de drogue, sur l’autoroute A1. L’Oise, qu’elle traverse de part en part, suivant un axe Nord-Sud et sur environ 80 km, est assez gâtée. Nombre de ces convoyeurs et parfois organisateurs finissent devant un tribunal du département.

Excédé par le débarquement dans ses près d’une centaine de caravanes, ce lundi 5 juillet, un agriculteur a foncé au volant de son tracteur sur l’une d’elles. Un homme a été sérieusement blessé. L’agriculteur a été vivement pris à partie. Les gendarmes sont arrivés à temps pour calmer les choses.

Les maires, surtout dans les petites communes, se trouvaient souvent démunis face à des situations conflictuelles ayant des suites judiciaires. Ils disposeront désormais, via internet, d’une liaison permanente avec le parquet d’Amiens pour s’informer.