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Des soignants s’en vont en raison du climat de violence engendré par le mouvement antivax et des tensions qui règnent toujours. Les remplaçants éventuels n’arrivent pas, dissuadés pour les mêmes raisons. Et la Guadeloupe souffre de déserts médicaux sur son territoire, aggravés par cette situation.

Le chantier a été lancé par les autorités territoriales et administratives. Son achèvement est prévu pour mars 2023. La Guyane disposera alors d’un équipement remarquable pour développer la recherche et la formation dans les domaines médicaux qui le concerne au premier chef.

Dans les deux principaux hôpitaux de Guadeloupe, les personnels hostiles à l’obligation vaccinale emploient des stratégies très différentes. Au CHBT (Centre hospitalier de la Basse-Terre), des blocages sévères et aléatoires gênent l’accès. Au CHUG (Centre hospitalo-universitaire de Guadeloupe) de Pointe-à-Pitre, un absentéisme record perturbe le fonctionnement des services.

Depuis ce mardi 2 novembre, des grévistes bloquent les accès au CHK (centre hospitalier de Kourou). Ils appartiennent à l’UTG (Union des travailleurs guyanais) en pointe dans le combat contre l’obligation vaccinale. Ils se sont pourtant mis à vérifier si les personnels sont vaccinés et à empêcher d’entrer ceux qui ne la sont pas.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé l’envoi d’une « médiation » dans l’île. Elle devra tenter d’apaiser les fortes tensions suscitées à l’hôpital par l’obligation vaccinale et l’opposition de plusieurs syndicats, dont la CGTM-Santé. Le président du Conseil exécutif de Martinique, Serge Letchimy, avait plaidé dans ce sens.

A la suite des affrontements aux portes du CHU, occasionnés par le contrôle du pass sanitaire, la direction de l’hôpital a changé de méthode.

L’épidémie flambe en Guyane, où la vaccination et le pass sanitaire sont vivement contestés par une forte minorité de syndicalistes et d’activistes. Les autorités sanitaires redoutent de voir le variant Delta semer la mort comme aux Antilles. Il vient de tuer 21 malades en une semaine.

De retour en métropole, un soignant venu en renfort en Martinique est allé se plaindre au micro de RMC. Il a mis en cause « la désorganisation » de l’ARS (Agence régionale de santé) et « la panique » qui règnerait à l’hôpital. Et surtout soulevé une vague d’indignation et de démentis.

Elle a été la première à venir en renfort sur le front de la crise sanitaire. Et, sans bruit, elle continue d’apporter son aide de différentes manières aux Antillais assaillis par le covid.

L’afflux de patients atteint du covid ne laisse pas beaucoup de marge aux hôpitaux guyanais. Le Centre hospitalier de Cayenne (CHC) Andrée Rosemon doit pourtant faire face à une augmentation très nette des naissances.