manifestations

A l’appel du collectif LKP-UGTG, des manifestations sporadiques et des barrages improvisés ont donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre. Un gendarme a été blessé par balle. Un commando s’en est pris à la directrice de l’hôpital de Basse-Terre. La nuit, à Pointe-à-Pitre, des bijouteries ont été pillées et incendiées.

Le samedi 30 juillet dernier, un étonnant « séminaire » s’est tenu à la CTG (Collectivité territoriale de Guyane). Il réunissait des élus autour du président Serville, avec des représentants de la Caravane des Libertés, qui fait campagne, parfois violemment, contre la vaccination et les mesures de restriction. De cette étrange réunion, est sortie une motion un peu surréaliste.

Cette semaine, les grandes manœuvres se poursuivent contre l’obligation vaccinale qui doit entrer en vigueur cette semaine. Manifestation, procédures judiciaires, mobilisations diverses sont au menu.

À l’initiative de France Alzheimer, un « arbre à souhaits » va être inauguré, aujourd’hui, dans les 127 collectivités territoriales participantes, en signe de solidarité avec les familles touchées par cette maladie. À Creil, un ciné-débat sera organisé, ce soir, pour libérer la parole.

Vendredi matin, une soixantaine de manifestants a répondu à l’appel de la Caravane des libertés pour exprimer leur opposition aux nouvelles mesures de restriction mises en place pour lutter contre la pandémie. En marge du rassemblement, quelques heurts avec les forces de l’ordre ont donné lieu à deux interpellations.

Pour tenter de surmonter la méfiance de nombreux Martiniquais face aux mesures prises, en particulier la vaccination, le préfet a mis en place un comité citoyen de transparence composé de 7 membres.

Rassemblés devant leur caserne, ce jeudi 12 août, des pompiers guadeloupéens ont dénoncé l’arrivée de pompiers de l’Hexagone venus leur prêter main forte. Ils disent avoir plus besoin de moyens que de bras. Ils s’étaient déjà opposés à la vaccination obligatoire.

Un confinement beaucoup plus strict a été décidé sur tout le territoire. Il devrait permettre d’endiguer la 4e vague terrifiante de l’épidémie. Celle-ci submerge déjà les services hospitaliers.

Depuis l’instauration de l’état d’urgence sanitaire, puis du couvre-feu, la mesure était à craindre face à la situation épidémique catastrophique sur l’île. Le préfet de la Guadeloupe a annoncé, lundi, un reconfinement de l’ensemble du territoire à partir de mercredi afin de « casser » la quatrième vague avant la rentrée

Face au tsunami de contaminations qui menacent de submerger les hôpitaux de l’île, le préfet de la Martinique a instauré un nouveau confinement sur l’ensemble du territoire à partir de ce vendredi 30 juillet et pour 3 semaines au minimum