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Le 14 mars est une date pivot pour la Guyane, celle où la plupart des règles sanitaires vont être abolies, comme le pass sanitaire ou le port du masque en intérieur. Le préfet l’a annoncé à l’issue de la réunion de la CIC (Cellule interministérielle de crise) du 3 mars. Cependant l’obligation vaccinale reste en vigueur pour les professionnels de santé.

Les responsables de deux syndicats ont pris l’initiative, ce mardi 1er février, de bloquer l’entrée principale du CHUM (Centre hospitalier universitaire de Martinique), ainsi que l’accès à des services d’urgence. Ils ont multiplié les invectives et les menaces sur les personnels qui venaient au travail. Un médecin a été violemment agressé et frappé à la tête.

C’est un changement de ce début d’année passé un peu inaperçu, mais important dans le contexte de l’épidémie. Depuis le 1er janvier, pour l’accès aux urgences, s’il n’est pas hospitalisé dans la foulée, un patient doit s’acquitter d’un forfait de près de 20 €. Cette mesure doit être bientôt appliquée en Guadeloupe.

Le dispositif d’accompagnement mis à disposition des soignants réticents à la vaccination porte ses fruits. Plusieurs centaines de cas ont été réglés ou sont en passe de l’être. La 5ème vague déferle sur l’archipel, tandis que les accès du CHU sont désormais libres, mais que d’éphémères barrages mortifères surgissent encore ici ou là.

Le gouvernement a rétabli par décret, ce mercredi 5 janvier, l’état d’urgence sanitaire en Guadeloupe, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, ainsi qu’en Guyane et à Mayotte. Il s’appuie pour cela sur « la circulation du Covid-19 [qui] connaît une augmentation considérable sous l’effet du variant Omicron. »

Devant la recrudescence du covid, le préfet a finalement maintenu le couvre-feu à 20h, même la nuit du nouvel an. L’espoir d’une parenthèse festive envolé, il s’en est longuement expliqué, ce 29 décembre, afin de sensibiliser les Martiniquais aux dangers d’une 5ème vague épidémique.

Le nouveau variant, diablement contagieux, a jeté son dévolu sur quelques départements. Dans le malheureux trio de tête, figurent Paris, la Sarthe et la Seine-et-Marne. Pour y faire face, la campagne de vaccination va crescendo dans le département.

Une enquête passionnante menée par des médecins du CHUM (Centre hospitalier universitaire de Martinique) et des collègues de Guadeloupe montre que recourir à des médications inefficaces augmente les risques de contracter une forme grave de la maladie et d’être hospitalisé.

Le chantier a été lancé par les autorités territoriales et administratives. Son achèvement est prévu pour mars 2023. La Guyane disposera alors d’un équipement remarquable pour développer la recherche et la formation dans les domaines médicaux qui le concerne au premier chef.

Afin de faire face à l’augmentation du nombre de personnes hospitalisées dans le département, l’Agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France a déclenché le « plan blanc » de niveau 2 dans les établissements hospitaliers, publics et privés.