TOURISME : LE TOUR DE BOURGOGNE À VÉLO EST BOUCLÉ DANS L’YONNE
Le Conseil départemental de l’Yonne a annoncé que les deux branches de l’itinéraire qui relient Coulanges-sur-Yonne à Migennes, le long du canal du Nivernais et de la rivière Yonne, et Migennes à Aisy-sur-Armançon, le long du canal de Bourgogne, étaient désormais praticables à vélo. Soit pas moins de 173 kilomètres de voies cyclables. « Fin 2020, […]
Le Conseil départemental de l’Yonne a annoncé que les deux branches de l’itinéraire qui relient Coulanges-sur-Yonne à Migennes, le long du canal du Nivernais et de la rivière Yonne, et Migennes à Aisy-sur-Armançon, le long du canal de Bourgogne, étaient désormais praticables à vélo. Soit pas moins de 173 kilomètres de voies cyclables. « Fin 2020, il reste à traiter le tronçon Migennes – Esnon et quelques points ponctuels dans l’agglomération auxerroise, ce qui ne fait pas obstacle à la capacité d’utiliser la véloroute », précise Vincent Jung, le directeur de l’ingénierie routière au conseil départemental. La dernière section entre Monéteau et Gurgy a été finalisée dernièrement.
Projet ambitieux débuté en 2003, le Tour de Bourgogne à vélo (ou V51) réunit six itinéraires d’exception tracés sur les quatre départements bourguignons : le canal de Bourgogne, le canal du Nivernais, le canal du Centre, la voie des Vignes, la Bourgogne du Sud et la Loire en Bourgogne. Il est constitué de 64 % de voies cyclables comme des chemins de halage, des anciennes voies ferrées ou des pistes spécialement aménagées, et de 36 % de petites routes à faible trafic.
« De Coulanges-sur-Yonne à Aisy-sur-Armançon, les voies vertes de l’Yonne permettent de randonner à vélo de la Nièvre à la Côte d’Or. Une démarche de valorisation touristique du département et d’incitation aux modes de déplacement vertueux », se félicite le conseil départemental. Outre le développement d’un tourisme éco-responsable, les tronçons adaptés à la pratique du vélo doivent permettre de favoriser l’essor des déplacements doux dans le cadre des trajets domicile-travail. « Des études montrent que la limite d’attractivité pour les trajets professionnels est de cinq-six kilomètres, mais avec un vélo à assistance électrique elle atteint 10 à 12 kilomètres », avance Vincent Jung. « On peut donc espérer capter quelques personnes pour les faire basculer vers un mode actif de déplacement. »
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