TRAVAUX SUR L’A4 ET FERMETURE PARTIELLE ENTRE FERRIÈRES-EN-BRIE ET LE PÉAGE DE COUTEVROULT
De ce Lundi 18 juillet jusqu’au 12 août, des travaux perturberont le trafic sur les 11 km de cette portion de l’autoroute A4. La nuit, elle sera fermée, ainsi que les bretelles y donnant accès à partir Ferrières (n°12) jusqu’au péage de Coutevroult. Des déviations seront mises en place. Dans la journée, la circulation sera ralentie.
Avec l’été, les travaux reviennent. La Sanef (Société des autoroutes du nord et de l’est de la France), qui a la concession et assure l’entretien de l’A4 en particulier, entreprend la rénovation de la chaussée sur cette portion très sollicitée. Elle a publié un communiqué pour détailler les modalités du chantier, ainsi que ses effets sur la circulation.
Le but de ces travaux est la réfection de la chaussée. Il s’agit de raboter celle-ci sur une épaisseur de 3 cm, puis d’y appliquer une nouvelle couche de roulement sur les 3 voies de circulation dans les deux sens. « Le chantier nécessite 14 000 tonnes de matériaux et mobilise plus de 100 personnes chaque nuit », précise la Sanef.
Le trafic perturbé
Il commencera le 18 juillet et s’achèvera, sauf contretemps, le 12 août, à la veille du grand brassage des vacances. Il se fera de nuit, afin de limiter la gêne occasionnée pour les usagers de l’autoroute. Pour assurer la sécurité de tous, automobilistes et personnels, il entrainera la fermeture de l’A4 la nuit, pendant la durée des opérations.
Cette fermeture concerne les deux sens de circulation, du péage de Coutevroult jusqu’à la bretelle de Ferrières-en-Brie (sortie 12), et donc également les bretelles d’accès comprises entre les deux, Val d’Europe (sortie 12.1), Serris (sortie 13) et Bailly-Romainvilliers (sortie 14).
Dans la journée, la circulation reprendra, mais elle sera gênée par la présence du chantier. Les automobilistes seront amenés à rouler sur des voies rabotées. Dans ce cas, la vitesse autorisée sera réduite à 70 km/h et les dépassements seront interdits.
Un précédent au printemps
Les usagers de l’A4 dans ce secteur ont déjà connu le chantier de rénovation du viaduc du Grand Morin, au-delà du péage de Coutevroult. Ces précédents travaux visaient à assurer la l’étanchéité et la solidité de l’ouvrage. Ils avaient été scindés en deux parties, d’abord à l’été 2021, puis au printemps 2022.
Alors, le trafic n’avait pas été totalement interrompu, les véhicules pouvant circuler sur celles des voies qui restaient ouvertes. On ignore pourquoi des modalités semblables n’ont pas été retenues pour ce nouveau chantier.
Crédit photos : Debove Sophie – Getty Images.
Vous souhaitez vous exprimer sur un sujet ?
Sur le même sujet
Le Sénat constitutionnalise l’IVG ou pas !
Le processus visant à inscrire le recours à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution a franchi une nouvelle étape ce 1er février. Après d’âpres débats, la chambre haute s’est prononcée en faveur du texte proposé par Philippe Bas, sénateur LR et ancien collaborateur de Simone Veil. En réalité, l’amendement qu’il a fait voté constitue difficilement une avancée pour le droit à l’avortement, dès lors qu’il offre une réécriture complète de la proposition constitutionnelle adoptée à l’origine par l’Assemblée nationale en novembre 2022.
Précarité Énergétique : s’engager dans la lutte avec Énergie Solidaire
Selon la Fondation Abbé Pierre, 2/3 des ménages ont restreint leur chauffage pour éviter des factures trop élevées en 2022, contre 1/3 en 2019*. Alors que le tarif réglementé de l’électricité vient d’augmenter de 15% pour plus de 20 millions de foyers, il est urgent d’activer des leviers d’actions concrets pour lutter contre la précarité énergétique sur le terrain, au plus près des personnes affectées. Auto-réhabilitation accompagnée, rénovation performante, mobilisation de locataires… Énergie Solidaire agit en collectant des dons financiers à destination d’associations oeuvrant contre la précarité énergétique du logement. En 5 années de fonctionnement, plus de 220 k€ ont été redistribués. L’objectif 2023 : un appel à projet de 250 k€ et une implantation régionale pour un second appel à projet plus local.
