TRÉVIZAC : LA NOUVEAU ROMAN DE XAVIER-MARIE GARCETTE
Jean a grandi auprès de sa grand-mère qui l’a élevé après la disparition tragique de ses parents. Dans le grand château familial de Trévizac qui ne compte pas moins de quarante-trois pièces, mais qui est aussi dans un grand état de délabrement, le garçon et sa grand-mère vivent des moments de complicité inoubliables. Un roman nostalgique riche en émotions !
Dans Trévizac, Jean rend hommage à sa grand-mère qu’il aimait tant. Il ne se passe pas une journée sans qu’il pense à elle. Il l’adorait de tout son cœur et raconte sa vie auprès d’elle, et un peu plus encore. Les parents de Jean sont morts dans un accident de voiture et c’est sa grand-mère qui l’a élevé. L’affection sans borne qu’il lui portait se ressent dans chaque page qui raconte sa vie…
Jean décrit sa grand-mère comme une femme qui chantait tout le temps et adorait le faire rire, lui qui était un enfant taciturne, réservé et replié sur lui. Leur passion commune pour les pièces de théâtre et la lecture à deux voix qui leur a valu des fous rires ; la façon qu’elle avait de toujours trouver du positif dans toutes les situations de la vie ; sa façon de raconter l’histoire de sa famille et comment elle s’est retrouvée brusquement propulsée chef de famille… et ruinée ; tous ces moments sont autant de souvenirs que Jean a précieusement gardés au plus profond de lui.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Le jour du décès de sa grand-mère, Jean doit se reconstruire, car elle était le socle du foyer. Il décide alors de consigner tous ses souvenirs, tout ce qui lui vient à l’esprit dans un cahier, qui lui sera très utile pour reconstituer ce récit.
À la lecture de ceci, certains auront peut-être eu l’impression qu’il s’agit d’une auto-biographie, et pourtant il n’en est rien. Il s’agit bien d’une fiction. Mais cette fiction est si intimiste, si détaillée dans les émotions et les descriptions des lieux et des situations, qu’on se laisse facilement prendre au piège. Le lien tissé entre le garçon et sa grand-mère, les références aux arts comme cette vente aux enchères d’un tableau d’Auguste Renoir semblent si vrais, si authentiques, qu’on a parfois du mal à s’imaginer que l’auteur n’a pas vécu tout ça.
Trévizac est donc un récit de vie, dans lequel le personnage principal, Jean, nous raconte sa vie auprès de sa grand-mère bien-aimée, celle qui représente tout ce qu’il a de plus cher à ses yeux, celle qui l’a élevé, qui lui a tant appris, celle qui a fait de lui ce qu’il est à la fin de son récit. Le texte est très riche en émotions. La première partie du roman parle surtout de la vie de Jean auprès de sa grand-mère, et doucement, le texte se dirige vers sa vie à lui, après que sa grand-mère est décédée, et il nous raconte dans la seconde partie comment il a surmonté les épreuves, son mariage, sa situation professionnelle, et la petite famille qui a grandi, mais toujours, l’empreinte de la grand-mère est présente.
Elle était un rayon de soleil permanent. C’est son sens de l’humour, son détachement et sa force de caractère qui ont permis à l’enfant dont elle avait hérité, mélancolique et émotif, un peu renfermé et volontiers ironique, de devenir un homme.
Emma, jeune trentenaire nous confie ces premières impression sur ce roman : « Difficile de lâcher la lecture une fois entamée. On s’attache tant à Jean et à sa grand-mère Madeleine que certaines situations nous feraient presque verser quelques larmes. Mais quelle joie également de les voir heureux ensemble, comme lors de leurs séances de danse ! J’ai découvert l’auteur Xavier-Marie Garcette avec ce roman. Je suis tombée sous le charme de son écriture ! »
Crédit photos: Média Livres – Marya Sbytova- Shutterstock.
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