UN JUMENT RETROUVÉE MORTE ET MUTILÉE DANS LE JURA
Partout en France les actes de barbarie se multiplient. Dans le viseur de ces tortionnaires : les chevaux. Yeux et parties génitales arrachés ou encore membres découpés. L’office central de lutte contre les atteintes contre la santé publique et l’environnement a ouvert une enquête pour comprendre d’où les responsables de ces actes de torture puisent […]
Partout en France les actes de barbarie se multiplient. Dans le viseur de ces tortionnaires : les chevaux. Yeux et parties génitales arrachés ou encore membres découpés.
L’office central de lutte contre les atteintes contre la santé publique et l’environnement a ouvert une enquête pour comprendre d’où les responsables de ces actes de torture puisent leur inspiration macabre. Sorcellerie ? Satanisme ? Rites sectaires ? Le mode opératoire semble le même pour la dizaine de cas recensées sur tout le territoire : les bêtes sont d’abord assommées avant d’être mutilées.
A Saint-Germain-lès-Arpajon, en Essonne, dans la nuit du 1er au 2 août, un poney alezan est retrouvé mort il a été égorgé et son oreille droite tranchée. Ce vendredi 14 août, c’est à Thoiria à côté de Clarvaux-les-lacs dans le Jura que Christina a retrouvé sa jument morte couché sur le flanc. Il lui manquait un œil et « une châtaigne, une excroissance de corne en dessous du genou« , explique sa propriétaire bouleversée par la perte de sa jument.
En Saône-et-Loire, quelques jours plus tôt un éleveur a découvert une pouliche poignardée au cœur, une oreille tranchée et des organes arrachés. D’autres cas en Normandie, et dans le sud-ouest ont été signalés.
François Alléguède, du Comité régional d’équitation et du conseil du cheval de Bourgogne-Franche-Comté appelle les propriétaires de chevaux à la plus grande prudence. Une enquête a été ouverte par le Parquet de Lons-Le-Saunier pour actes de barbaries. Les responsables encourent une amende de 30 000 euros et 2 ans de prison.
« Face à la série d’actes de cruauté envers des équidés sur l’ensemble du territoire français, la Fédération Française d’Equitation annonce se porter partie civile aux côtés des propriétaires dès lors que ceux-ci ont déposé plainte« , a précisé dans un communiqué la Fédération Française d’Equitation.
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