UNE MAGNIFIQUE FRESQUE DE STREET-ART A DÉCOUVRIR A MONTAUBAN
La rue de l’abbaye a pris des airs de contes pour enfants. Un impressionnant graffiti féérique est venu colorer cette rue commerçante de Montauban. Il s’agit de l’œuvre « Roger délivrant Angélique » d’Ingres revisitée par l’artiste 100taur. La légende rapporte qu’Angélique était une princesse indienne du royaume de Cathay. Roland fou d’amour l’emmène avec elle en […]
La rue de l’abbaye a pris des airs de contes pour enfants. Un impressionnant graffiti féérique est venu colorer cette rue commerçante de Montauban.
Il s’agit de l’œuvre « Roger délivrant Angélique » d’Ingres revisitée par l’artiste 100taur. La légende rapporte qu’Angélique était une princesse indienne du royaume de Cathay. Roland fou d’amour l’emmène avec elle en France espérant qu’elle tombe amoureuse de lui mais le cœur de la princesse reste de marbre et elle finit par s’enfuir. Capturée par de cruels pirates, elle est abandonnée sur une île et offerte en sacrifice à l’Orque marine. Roger intervient alors monté sur l’Hippogriffe pour la sauver.
De cette légende, l’artiste 100taur de son nom Nicolas Giraud offre une époustouflante fresque : » Je suis né à Montauban en 1982 et je fais du graffiti depuis l’adolescence. J’ai toujours travaillé sur ce thème des monstres je m’inspire autant des comics qu’Edgar Allan Poe » précise ce talentueux artiste Montalbanais à l’univers aussi original qu’étonnant. Cyclopes, démons, monstres et autres curiosités légendaires inspirent l’artiste qui fait évoluer le graffiti dans un univers mythologique suscitant l’imaginaire des petits et des grands.
Sur cette œuvre rue de l’abbaye, on voit deux créatures s’affrontant : il s’agit de Roger et de l’Orque marine. Plus haut sur le mur, on aperçoit un œil bleu qui symbolise la féminité et l’omniscience d’Angélique. Une œuvre unique qui a suscité de nombreuses réactions admiratives sur la page officielle de la ville de Montauban :
« Quel travail ! C’est splendide. C’est génial de faire la part belle aux artistes de rue. Je suis conquise j’aime tellement le street-art. Et en plus il est offert à tous » commente Sophie.
» Bravo, je connais ce mur depuis ma plus tendre enfance, une décoration n’est pas de trop ! C’est très bien » se réjouit Christiane.
D’autres comme Hélène ont été inquiétés par l’univers mythologique de l’œuvre.
« C’est sans doute de l’art, mais ça ne donne pas une impression de bienvenue ni de sérénité ou d’harmonie à cette rue. J’éviterai d’y passer, je suis sujette aux cauchemars » s’inquiète-t-elle.
Défi réussi pour cet artiste local dont l’œuvre a donc pleinement rempli son rôle artistique : susciter émoi et questionnement.
Vous souhaitez vous exprimer sur un sujet ?