VICKY FOODS VA S’IMPLANTER À CHALON-SUR-SAÔNE
Le groupe industriel espagnol et la communauté d’agglomération du Grand Chalon ont signé le compromis de vente d’un terrain de 14 hectares dans le parc d’activités Saoneor. L’implantation de cette nouvelle usine de fabrication de produits agroalimentaires dont la mise en service est prévue en 2023 représente un investissement de plus de 50 millions d’euros et doit créer, à terme, près de 250 emplois.
Aux dernières heures de l’année 2020, le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté avait annoncé l’arrivée d’un investisseur étranger en Saône-et-Loire au cours des prochains mois. Sa présidente, Marie-Guite Dufay, s’était félicitée de la coopération fructueuse entre les différents partenaires institutionnels pour accueillir l’industriel – dont le nom n’avait pas été dévoilé – précisant, toutefois, les modalités d’intervention.
« La Région débloque 400 000 euros dans le cadre de son plan d’accélération des investissements. L’État quant à lui complétera l’aide publique également à hauteur de 400 000 euros. L’agglomération du Grand Chalon cédera un terrain sur la zone de Saoneor afin d’y accueillir cette usine 4.0. »
Mardi dernier, le président de l’agglomération du Grand Chalon, Sébastien Martin, a donc paraphé avec les dirigeants espagnols de Vicky Foods l’acte de vente d’un terrain de 14 hectares dans le parc d’activités Saoneor.
« En concurrence avec d’autres sites situé en Auvergne-Rhône-Alpes et Champagne-Grand-Est, le Grand Chalon a été retenu par le groupe espagnol Vicky Foods pour accueillir une usine de fabrication de produits agroalimentaires », précise l’intercommunalité chalonnaise.
L’Italie du nord, la Suisse, l’Allemagne et le Benelux
Après l’obtention du permis de construire, le travaux devraient débuter au seconde trimestre 2022 et l’ouverture du site n’interviendra pas avant début 2023. L’industriel prévoit, dans un premier temps, de recruter une centaine de personnes sur le site de Saoneor et s’est fixé pour objectif un effectif de 250 salariés dans les 10 prochaines années.
« De plus, des emplois indirects seront créés en favorisant la demande auprès des fournisseurs du secteur agroalimentaire local, de la logistique, des ateliers de maintenance et des services auxiliaires. » L’unité de fabrication bourguignonne doit permettre d’alimenter le marché français ainsi que ceux des pays limitrophes comme l’Italie et l’Allemagne.
Crédit photos: Darryl Brooks- Shutterstock.
Vous souhaitez vous exprimer sur un sujet ?