YONNE : CHRONIQUES NOMADES, UNE EXPOSITION RAFRAÎCHISSANTE
Pour cette cinquième édition auxerroise, l’exposition interpelle le visiteur sur nos rapports avec la nature. Du Grand Nord à l’Australie en passant par l’Asie. « Ce que nous avons à perdre », voilà en quelques mots le fil conducteur de l’édition 2020 du festival de la photographie de voyage. « Le festival Chroniques Nomades interroge depuis plus de […]
Pour cette cinquième édition auxerroise, l’exposition interpelle le visiteur sur nos rapports avec la nature. Du Grand Nord à l’Australie en passant par l’Asie.
« Ce que nous avons à perdre », voilà en quelques mots le fil conducteur de l’édition 2020 du festival de la photographie de voyage. « Le festival Chroniques Nomades interroge depuis plus de vingt ans les rapports que la photographie, depuis son origine, entretient avec le voyage », explique Claude Geiss, le directeur artistique. « Investigation documentaire, témoignage, quête de soi-même ou d’un ailleurs plus ou moins idéal, le voyage est une manière d’être au monde en se confrontant à la différence, celle des hommes comme celle des climats. Pourtant, aujourd’hui, un même constat s’impose, en quelque point du globe que l’on se trouve : parallèlement à la mondialisation économique et culturelle et à l’uniformisation qu’elle entraîne, l’état de santé de notre planète s’avère partout alarmant. »
Aurore Bagarry livre avec Glaciers du Mont-Blanc une vision personnelle de la montagne tout en dressant un « état des lieux provisoire » du massif quand Arnaud Vareille révèle avec La nature des choses, une image singulière de la biodiversité. L’intimité entre les éléphants du sud-est asiatique et leurs cornacs est dévoilée, quant à elle, avec Des éléphants et des hommes de Jean-François Mutzig. Avec Daintree Forest, « Laurent Gueneau nous invite à une expérience d’immersion dans la forêt primaire de Daintree située dans le Queensland en Australie ». Michel Rawicki partage sa fascination pour le Grand Nord et l’Antarctique qu’il parcourt depuis 25 ans ans dans L’appel du froid. Enfin, Marie-Hélène Le Ny propose une « double vision : celle des satellites de reconnaissance spatiale et celle, plus familière, de la vision à hauteur d’homme », qui nous met face à nos responsabilités de pollueurs.
Plus d’information sur chroniquesnomades.com
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