YONNE : LES VENTES DE RÉSIDENCES SECONDAIRES EXPLOSENT EN PUISAYE
Territoire de toutes les attentions, la Puisaye, à l’est du département, semble concentrer les convoitises de ces citadins, adeptes du télétravail, qui souhaitent vivre à la campagne sans être éloignés de Paris. Le confinement a profondément marqué les esprits des citadins. Reclus dans des espaces exigus, il sont nombreux à vouloir s’exiler à la campagne. […]
Territoire de toutes les attentions, la Puisaye, à l’est du département, semble concentrer les convoitises de ces citadins, adeptes du télétravail, qui souhaitent vivre à la campagne sans être éloignés de Paris.
Le confinement a profondément marqué les esprits des citadins. Reclus dans des espaces exigus, il sont nombreux à vouloir s’exiler à la campagne. Au printemps, les agences immobilières de l’Yonne ont enregistré une forte affluence de Franciliens souhaitant acquérir un bien immobilier pour une résidence secondaire. Cette tendance s’est largement confirmée en Puisaye qui, à deux heures de Paris, présente l’avantage d’avoir un marché immobilier accessible.
À Toucy, la plus ancienne agence de la ville, l’Agence Bourgogne Puisaye (ABP), dirigée par Nadège Loup a vu les demandes de visites exploser dès le déconfinement. « Habituellement, la répartition des transactions entre résidences principales et résidences secondaires était de 50-50 », explique la gérante. « Aujourd’hui, plus de 80 % des ventes sont conclues par des acheteurs parisiens qui souhaitent une résidence secondaire. Nous avons toujours eu entre 100 et 120 biens dans notre portefeuille. Aujourd’hui, leur nombre est descendu à 70. De nombreuses maisons qui étaient en vente depuis plusieurs années ont trouvé preneur en quelques jours. »
À la recherche d’une maison ancienne avec un jardin et une petite dépendance, ces acquéreurs venus d’Île-de-France ont tous à peu près le même profil. « Un couple de cadres dans le tertiaire avec enfants, avec un apport conséquent, qui souhaite travailler deux jours à Paris et le reste du temps en télétravail ». Et les mêmes exigences de prestations. « Du réseau ! Et un terrain piscinable… », sourit Nadège Loup.
« La demande a évolué. Avant les propriétaires souhaitaient une résidence secondaire, peu importe les travaux, mais avec une boulangerie et une épicerie accessibles à pied. Aujourd’hui, ils recherchent le calme d’un hameau ou d’un petit village dans une maison avec un niveau d’équipements et de finitions identiques à leur appartement parisien. »
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